Nous avons voté ce 5 mars en comité directeur la mise en place dès le mois d’avril d’un processus d’accueil et d’accompagnement des personnes victimes de discriminations, de violences ou de harcèlement au sein du parti ou impliquant des membres du parti. Il sera composé de 3 volets : des référentEs et des procédures indépendantes des enjeux internes nomméEs dès avril, des formations pour l’ensemble des cadres et éluEs du parti mis en place dès septembre, une amélioration itérative de ses pratiques avec un groupe de travail dédié qui entamera ses réflexions en avril.
Le contexte actuel de libération de la parole, notamment dans les milieux associatifs et politiques, doit être un électrochoc pour nos organisations, qui ne doivent pas s’autosatisfaire de l’absence de signalements en leur sein. Nous avons pris conscience que malgré toute notre bonne volonté nous devons tous et toutes modifier nos pratiques en tant qu’organisation et surtout en tant que parti politique, nous croyons à la vertu de l’exemple. Nous sommes humanistes, universalistes, féministes, nous défendons les droits humains : mettons nos pratiques en adéquation avec nos convictions et notre projet politique.
Nous ne devons pas détourner le regard. Nous avons des responsabilités collectives dont celle d’entendre les éventuelles victimes et de nous former pour mieux agir et réagir. Nous avons décidé cette année d’être dans l’action et de laisser les campagnes de visibilité nécessaires aux associations qui luttent quotidiennement sur ces sujets, que nous soutenons pleinement et dont nous nous sommes inspiréEs pour notre processus et nos formations.
Nous ne voulions pas travailler à la légère et rester dans la posture, nous avons engagé depuis plusieurs mois une réflexion profonde sur nos pratiques. Suite à ce travail nous mettons en place dès à présent un processus d’accompagnement, de formation et d’amélioration pour lutter contre les discriminations et le harcèlement au sein de notre parti. Le mois prochain nous communiquerons sur notre site et par newsletter le contact des référentEs et les actions engagées.
Nous savons que nous pouvons compter sur chacun des adhérentEs de notre parti pour transformer nos pratiques afin de travailler encore plus sereinement et dans un environnement sécurisant touTEs ensemble afin de porter nos convictions politiques.
Virginie Rozière et Stéphane Saint-André, co-présidents LRDG