Le 8 juillet 1943, Jean Moulin meurt en gare de Metz dans le train qui l’emmenait en Allemagne.
Préfet de l’Aveyron puis chef du Conseil national de la Résistance, Jean Moulin a joué un rôle crucial dans l’unification des mouvements de résistance et dans la lutte contre l’occupation nazie.
Né le 20 juin 1899 à Béziers, dans le sud de la France, il intègre l’administration publique après des études de droit et gravit rapidement les échelons.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Moulin refuse de reconnaître le régime de Vichy et s’engage dans la résistance. En 1942, il est nommé préfet de l’Aveyron, une position qui lui permet de coordonner les activités clandestines contre l’occupant allemand. Mais c’est en 1943, en devenant le chef du Conseil national de la Résistance, qu’il acquiert une renommée nationale et devient l’une des personnalités les plus importantes de la lutte contre l’occupation.
Jean Moulin a joué un rôle essentiel dans l’unification des mouvements de résistance en France. En organisant la première réunion du Conseil national de la Résistance en 1943, il a réussi à réunir des représentants de différentes factions et à les convaincre de travailler ensemble pour libérer la France.
Sous sa direction, le Conseil national de la Résistance a établi un programme commun qui allait servir de base pour la France libérée. Ce programme, connu sous le nom de « programme de la Résistance », a jeté les bases de la justice sociale, de l’égalité des droits et de la réconciliation nationale après la guerre.
Le 21 juin 1943, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo à Caluire-et-Cuire, près de Lyon. Il est interrogé et torturé, mais refuse de parler et de livrer des informations sur les membres de la Résistance.
Transféré en Allemagne, Jean Moulin décède des suites de ses blessures le 8 juillet 1943 à l’âge de 44 ans. Sa mort est un symbole de la lutte contre l’oppression et de la résistance face à l’occupation nazie.
Les Radicaux de Gauche rendent hommage à ce grand radical qui même sous la torture n’a jamais parlé, n’a jamais trahi.
Il reste à jamais un héros de la Résistance française.