Depuis plusieurs années, Les Radicaux de Gauche sont intervenus sur la situation financière catastrophique de la France, sur les mensonges au Parlement d’Emmanuel Macron et de Bruno Le Maire, sur les annonces renouvelées de nouvelles dépenses sans recettes prévues pour y faire face… sur le « quoi qu’il en coûte « érigé en mantra idéologique du macronisme.
Aujourd’hui, la France est face à la réalité d’une dette devenue incontrôlable, en particulier par des responsables politiques au pouvoir depuis 7 ans. Car, dans un système financier mondialisé, il nous faudra rembourser notre dette sous peine de voir la place géopolitique de notre pays encore régresser, notre poids économique encore s’affaiblir et notre modèle social se détruire.
Si ,aujourd’hui, notre dette financière et les déficits récurrents de notre commerce extérieur ne nous obligent à des dévaluations mortifères, c’est grâce à l’Euro et parce que l’Europe est globalement excédentaire pour ses exportations.
L’erreur initiale de toute l’idéologie macroniste est de croire que la politique financière relevé uniquement de mesures prises par des technocrates de la finance.
Or rien n’est plus politique que le budget puisqu’il traduit en chiffres le volume des impôts, des taxes et des cotisations acquittés par les Français ainsi que le périmètre d’intervention des dépenses pris en charge par les recettes publiques, avec en premier lieu les services aux citoyen.ne.s.
- Suppression de l’ISF ;
- Transformation du CICE en baisse de cotisations sociales pérenne ;
- Suppression de la taxe d’habitation et du CVAE mettant à mal l’autonomie financière des collectivités locales ;
- Affirmation d’un dogme de « non augmentation des impôts ;
- Instauration du « quoi qu’il en coûte « durant la période COVID(mesure salutaire )sans jamais dire qu’après il faudrait rembourser l’argent emprunté et qu’il faudrait un jour en sortir ;
- Annonces réitérées de dépenses nouvelles (agriculteurs, Jeux olympiques, extension du parc nucléaire, plan ferroviaire…) sans indiquer les recettes nécessaires ;
- Mensonges réitérés au Parlement sur la situation financière de la France et non prise en compte des prévisions des organismes internationaux sur la croissance de notre pays.
Ceux qui se prétendaient les meilleurs économistes du monde ont amené la France dans le mur de la dette.
- Augmentation des ressources de l’Etat dès le moment où « chacun y contribue en fonction de ses facultés respectives » (donc aussi les plus riches et les super profits) ;
- Nouvelle répartition entre les pouvoirs régaliens de l’Etat et les compétences des collectivités (nouvelle étape de décentralisation) ;
- Retour au fonctionnement d’un paritarisme respectueux et exigeant financièrement pour les organismes gérés par ou avec les syndicats ;
- Fin des financements croisés.
