La dérive de plusieurs pays méditerranéens qui s’en prennent ouvertement aux êtres humains que la situation dans leur pays d’origines ou dans leurs pays d’accueil a contraint à l’exil, inquiète Les Radicaux de Gauche.
Cette situation s’accompagne d’attaques contre la presse et la liberté d’informer : lieux de conflits carrément interdits aux journalistes non militaires (Gaza), attentats ciblés contre des journalistes identifiés comme tels (Cisjordanie, Liban, Gaza), arrestation violente des journalistes et de leurs défenseurs (Tunisie), enlèvement à l’étranger suivi de tortures et d’exécution (Arabie Saoudite en Turquie), disparition d’opposants et de journalistes (Algérie).
Pire encore, dans certains pays comme en Palestine, on entreprend de terroriser et de chasser de leur patrie des populations entières, créant ainsi de nouveaux flux migratoires qui trouveront l’UE portes closes.
Malgré ces violations du droit l’Union Européenne, au lieu de tempérer ces crimes ou de faire pression pour qu’ils cessent, finance sans contrôle les régimes concernés pour qu’ils « retiennent » les réfugiés ou même, à l’inverse, s’en prend aux organisations d’aide des Nations-Unies sur la seule base de leurs accusations.
Quant au gouvernement français, il reste muet, n’exerce aucune pression sérieuse malgré le massacre de populations entières et accepte sans broncher le traitement humiliant de son ambassadeur ainsi que le défi public du gouvernement israélien aux Nations-Unies.
Nous pensons « droits de l’homme », il pense « clientèles ».
Le gouvernement américain et son allié sioniste ont pourtant été jusqu’à menacer la cour pénale internationale, institution qu’ils ne reconnaissent pas et pour cause.
Les Radicaux de Gauche LRDG s’élèvent contre ce comportement indigne des traditions mais aussi des intérêts de notre pays, indigne aussi de leurs attentes face à une Europe bien différente de l’actuelle UE et qui serait celle des idéaux humanistes et du progrès social qu’ils défendent avec la liste « Gauche Unie ».
Dans le cas de la Tunisie, le plus récent en date, ils apportent tout leur soutien et leurs encouragements aux forces de progrès tunisiennes et demandent que les accords UE-Tunisie soient clairement et immédiatement suspendus en ce qui concerne le traitement des flux migratoires.
Car si l’UE n’a eu besoin que des accusations israéliennes – entretemps non validées – pour suspendre son aide à l’UNWRA, elle peut au moins en faire autant dans le cas d’une avocate et essayiste tunisienne violemment arrêtée après de nombreux autres militants pour faits d’opinion.