Bien avant l’affaire Dreyfus et tout au long de leur histoire, les Radicaux de Gauche ont toujours été à la pointe des combats contre l’antisémitisme. Ils condamnent avec la plus grande fermeté les actes de violence physique ou verbale, les écrits et les tags insultants contre les Français.e.s de confession juive.
Le Président du Sénat et la Présidente de l’Assemblée Nationale ont appelé à une manifestation civique ou citoyenne contre l’antisémitisme. Cette dénomination vague permet aux partis et aux mouvements extrémistes de participer à la manifestation, cotoyant ainsi les partis de l’Arc républicain et faisant ainsi oublier leurs racines, leur histoire et leurs pratiques. C’est ainsi que le Rassemblement National a annoncé sa participation malgré le lourd passé de Jean-Marie Le Pen et le comportement plus qu’ambigu de nombre de ses cadres et de ses militant.e.s. L’initiative des deux Présidents remet à l’ordre du jour l’illusion de l’Union nationale autour des valeurs républicaines qui serait censée dépasser le cadre politique tant décrié de nos jours.
Pour leur part, Les Radicaux de Gauche préfèrent l’Arc républicain, car, si tou.te.s les Français.e.s sont citoyen.ne.s, ils/elles ne sont pas tou.te.s républicain.e.s. L’Arc républicain exclut les partis extrémistes, de Droite et de Gauche, qui, par leur histoire, leur programme flirtent avec l’antisémitisme, le communautarisme, le racisme… et rejettent les valeurs de la République, en particulier la Démocratie et la Laïcité.
Les Radicaux de Gauche ne donneront pas de consignes de participation à cette manifestation à leurs militant.e.s et à leurs sympathisant.e.s qui, en femmes et en hommes libres, en leur conscience de républicain.e et au terme de l’analyse de la situation politique actuelle, jugeront s’ils/elles doivent être présent.e.s.