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7 octobre 2024 : un an d’échec de la diplomatie et du multilatéralisme

Depuis les meurtres et les enlèvements du 7 octobre commis par le Hamas, la guerre fait rage et s’étend au Proche-Orient.

Menacé dans sa sécurité et dans son existence même, Israël a engagé une lutte impitoyable dans la bande de Gaza qui a aussi fait des dizaines de milliers victimes parmi les citoyens palestiniens.

Maintenant le conflit s’étend au Liban.

Durant un an, aucune puissance, aucune organisation internationale n’a réussi à imposer un cessez-le-feu, même de quelques jours.

Les Palestiniens de Gaza vivent dans des conditions inhumaines, privés de nourriture, de soins, de médicaments, d’éducation…

Quant aux Palestiniens de Cisjordanie, ils subissent les exactions des colons juifs.

À chaque tentative de négociations, un des membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU oppose son veto. Ainsi chacun, par ses livraisons d’armes, par ses déclarations incendiaires attisent le conflit pour des interets de politique intérieure ou d’hégémonie internationale.

Dans la région, l’Iran et ses affidés entretiennent ce climat de terreur.

Si l’on peut comprendre que les Israéliens craignent pour l’existence même de leur nation, on peut se demander si la politique de guerre sans concession, menée par le gouvernement NETANYAHOU ne va pas à l’encontre du but recherché et si l’état d’Israël n’est pas en train de se créer de nombreux ennemis dans le monde.

Pour Les Radicaux de Gauche, il est incontestable que les motifs religieux attisent le conflit et en sont le fondement.

Menacé par ses problèmes judiciaires personnels et par le fiasco sécuritaire du 7 octobre, Benyamin Netanyahou ne doit sa survie politique qu’au soutien des colons suprémacistes juifs de Cisjordanie.

Face à son impopularité intérieure, à ses graves difficultés économiques, le régime théocratique iranien des mollahs n’a plus que la guerre sainte au nom du chiisme pour justifier son existence.

Le Hamas et le Hezbollah mêlent les arguments nationalistes et religieux pour faire accepter aux Palestiniens les immenses sacrifices en vies humaines et leur main mise sur leur communauté.

Quant au Liban, sa constitution reposant sur le communautarisme religieux le condamne à la déliquescence et à l’impuissance. Encore une fois l’hégémonie des religions sur l’action politique des états les conduit à l’impuissance, à  la violence, à la misère et à la guerre.

De bons esprits ont théorisé que la mondialisation économique et l’aspiration (naturelle?) des peuples à  la démocratie feraient disparaître les guerres, permettraient la solution pacifique des conflits et engendreraient le bonheur et la richesses universels. C’était sans compter sur l’influence pernicieuse des religions dans la sphère publique et sur la reconstitution et le retour des empires.

Devant cette situation apocalyptique, Les Radicaux de Gauche ont conscience que leurs vœux n’ont qu’une valeur limitée, mais parce qu’ils croient en la force des idées et de l’action politique, ils demandent que :

  • la France et tous les États de l’Union Européenne soutiennent toutes les résolutions de l’ONU appelant à un cessez-le-feu au Proche-Orient;
  • les convois humanitaires puissent accéder aux populations, victimes des violences et de la guerre;
  • la France et tous les États de l’Union Européenne respectent tous les traités dont ils sont parties;
  • la presse internationale ait un libre accès à tous les terrains d’opération et à toutes les régions des états en conflit.