Nos propositions : Niveau de vie
Un engagement clair à revoir les critères d’évaluation des progrès économiques et sociaux réalisés doit être pris. Les Français les moins favorisés, c’est-à-dire l’électorat naturel de la Gauche, ne vivent pas mieux, ils vivent plus mal. Une gouvernance de gauche n’a donc pas à expliquer aux citoyens pourquoi ils se trompent mais à leur dire la vérité : plutôt que de multiplier observatoires ou commissions, mieux vaut confier l’évaluation statistique à de vrais professionnels (INSEE) pour tous les domaines, en leur recommandant de prendre en compte de nouvelles dimensions et en respectant leur indépendance.
Quant au fond, il dépend à notre avis largement d’une politique économique globale à moyen terme qui ne saurait être inféodée à une politique budgétaire à court terme (Trésor) comme actuellement : il faut disjoindre la tonte du mouton (le fisc) de l’activité d’élevage ovin (le développement économique raisonné) !
- A cette fin, créons un ministère d’État porteur du nouveau projet de développement, et des politiques industrielle, agricole, financière et de la numérisation, qui soit distinct de la gestion budgétaire de l’État et de l’économie humaine (ESS, PME/TPE, entreprise individuelle).
- Quant aux jeunes, aujourd’hui très mal lotis, nous proposons d’ouvrir le RSA (Revenu de Solidarité Active) aux jeunes de 18 à 25 ans préludant au revenu universel et d’établir un portail unique pour l’ensemble des aides sociales hors allocations familiales pour introduire davantage d’égalité dans l’attribution des aides et simplifier la vie des allocataires.
- Le futur service universel que nous proposons devrait permettre une simplification considérable dans l’octroi d’aides diverses aux jeunes.